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expérimentations

BILLETS D'HUMEUR

Journal de confinement - mars > mai 2020

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« Dans cette période inédite de crise sanitaire et de confinement , l’idée de ces billets d’humeurs est venue spontanément pour garder le lien avec nos proches partenaires, ceux qui connaissent déjà mon travail et avec qui j’ai eu le désir de partager ce qui se trame depuis mon tout petit espace parisien. 

 La double contrainte du confinement et de l'espace pour travailler (ma chambre de 12m2) concentre mon travail, la situation exceptionnelle me donne de la liberté en ôtant la pression du résultat, j’en suis la première étonnée. Y aurait-il stimulation de l'instinct de survie de l’artiste ? »

Jeanne Mordoj

expérimentations

JEANNE et LA REINE MATHILDE

La fabuleuse épopée

 

Sur soixante-dix mètres de long, la tapisserie de Bayeux raconte la conquête de l’Angleterre par Guillaume duc de Normandie.

Plus qu’un simple récit imagé de cet événement, cette broderie de laine est une œuvre de propagande qui met en valeur Guillaume et son demi-frère Odon, évêque de Bayeux.

À l’instar de la légende de la Reine Mathilde brodant la guerre, Jeanne, elle, dessine sans fin des femmes joyeuses dansantes libres comme l’air…

 

expérimentations

LES MOISIS

Esthétique et évolution de la matière organique

 

Il y a quelques temps, je me suis intéressée aux moisissures.

Je les ai organisées et répertoriées puis j’ai observé leur développement.

C’est une aventure qui ne laisse pas indifférent !

La moisissure a le mérite de nous interroger et de nous pousser aux limites de nos certitudes, car elle est à la fois surface et profondeur, beauté et laideur, repoussante et attirante. Bref, elle nourrit cette notion d’imprévisible, que l’on ne peut prévoir, que l’on n’attend pas, que l’on n’espère pas et qui se trouve à mille lieues de nos pensées.

Jeanne Mordoj

 

« Que la moisissure se mette à fonctionner en évoluant, il y a de quoi s’étonner.

Qu’elle réussisse à durer en se transmettant, il y a de quoi s’étonner davantage.

Qu’elle tende, irrépressiblement dirait-on, vers la beauté il y a de quoi s’ébahir.

Au petit bonheur la chance donc, la matière, un beau jour, est devenu belle.

À moins que dès le début, la matière ait contenu, en potentialité, une promesse de beauté, une capacité à la beauté ? »

François Cheng

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